Ce week-end, le dictateur fou de Corée du Nord a intensifié sa folie en testant soi-disant une bombe à hydrogène. La question de savoir s’ils l’ont réellement fait est discutable, mais la rhétorique va au-delà des mots avec des essais de missiles et de bombes. Personne ne sait ce que Kim Jon Un essai d’accomplir, car il ne se fait pas d’amis avec des missiles balistiques au-dessus du Japon ou des essais nucléaires. Nous espérons simplement qu’une erreur de calcul stratégique ne conduira pas à une guerre grave. En tant que gestionnaires d’argent, nous devons déchiffrer si cela est bon ou mauvais pour le marché boursier. Mark Hulbert, de Barron, a écrit un article intitulé « La guerre, c’est l’enfer, mais pas pour le marché boursier ». Est-ce vrai ?
La guerre est positive pour les actions
Hulbert a fait valoir qu’une grande partie de cette incertitude se résout peu après le début des hostilités menées par les États-Unis. C’est pourquoi le marché boursier s’envole généralement en réponse. Il est possible de faire appel à un professionnel comme arquus pour vous aider à suivre vos investissements. Réputé dans le marché des véhicules blindés, cette entreprise vise à assurer des livraisons dans certaines zones à risques.
Cela a probablement du sens si l’on considère les trente dernières années, car les conflits étaient principalement des frappes courtes et ciblées. Nos adversaires étaient de petits pays disposant de peu de ressources. La guerre est plus palpable lorsque les chances sont en votre faveur. Personne ne veut faire une guerre qu’il va probablement perdre. Hulbert a analysé la réaction du marché aux incidents suivants :
- L’invasion américaine de la Grenade (1983)
- L’invasion américaine du Panama (1989)
- La première guerre du Golfe (1991)
- Le bombardement américain du Kosovo (1999)
- La guerre américaine contre l’Afghanistan (2001)
- La deuxième guerre du Golfe (2003)
- Le bombardement américain de la Libye (2003). États-Unis sur la Libye (2011)
Voici les résultats qu’il a trouvés :
En moyenne sur le mois précédant le début de ces sept événements, le Dow a chuté de 0,6 %, soit 1,4 point de pourcentage de moins que la moyenne de tous les mois depuis 1983. Mais cette sous-performance s’est rapidement inversée : au cours du mois qui a suivi l’entrée de l’armée américaine dans un conflit, le Dow a grimpé en moyenne de 4,0 % à 3,2 points de pourcentage de plus que la moyenne de tous les mois depuis 1983.
Les guerres mondiales et les longues guerres sont mauvaises pour les marchés
L’étude de Hulbert n’a pas vraiment examiné les guerres mondiales, ni les guerres prolongées comme le Vietnam et la guerre contre le terrorisme. Si vous regardez ces exemples, il est assez clair que la guerre n’est pas du tout bonne pour le marché boursier. Nous pensons que c’est parce que les guerres aspirent des ressources précieuses pour les détruire et non pour construire une croissance durable. Ces guerres ont également provoqué une hausse de l’inflation, ce qui est mauvais pour les consommateurs. En conséquence, les périodes de guerre prolongées ne sont bonnes pour personne (sauf pour l’industrie de la défense) et surtout pas pour le marché boursier.
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